Des entreprises qui cherchent à recruter et qui ne trouvent pas des candidats.
Du personnel qui veut travailler et qui est disponible immédiatement.
Mais une offre qui ne rencontre pas la demande.
Dit en chiffres, c’est :
- 60% des entreprises qui ont des difficultés à recruter *
- 1 actif sur 10 qui est immigré en France
- un taux de chômage des immigrés à 15,3%** (soit 2 fois plus que celui des personnes nées en France).
“Officiellement”, c’est la faute au niveau de qualification ou au niveau de français.
Officieusement, on peut citer au moins 2 autres raisons :
❌L’isolement social
Connaissez-vous ou êtes-vous amis avec des étrangers ?
La réponse la plus probable est non.
Pour un étranger en France, il est très complexe de réussir à nouer des relations amicales avec des Français.
Des relations de la sphère de la vie privée, autres que celles de l’assistance sociale ou avec des bénévoles dans les associations.
Ce manque de lien social retarde l'apprentissage du français.
❌La complexité administrative
Les institutions à contacter et les démarches à effectuer pour un nouvel arrivant en France sont si nombreuses qu’elles ont 2 conséquences :
- L’information est perdue ou pas connue : c’est ainsi que trop de personnes étrangères ne perçoivent aucune aide sociale (alors qu’elles y seraient éligibles) ou ne sont pas inscrites à Pôle Emploi
- La surinformation engendre l’incompréhension : même accompagnés par un conseiller, les immigrés ne réalisent pas nécessairement les actions qu’ils devraient réaliser (ex : oublier l’actualisation Pôle emploi provoquant une radiation).
De facto, énormément d’immigrés restent invisibles dans notre société.
Et donc des radars de l’emploi.
Autant de talents et de compétences gâchés dont les entreprises ne bénéficient pas.
Combien de temps peut-on rester sur ce modèle perdant-perdant ?
PS : des solutions existent.
*(source : France Stratégie)
** (source : DSED, 2021)
