Chaque matin, quand vous arrivez au travail, vous commencez par saluer vos collègues et serrer quelques mains. Vous vous débarrassez de vos premières tâches avant de rejoindre les autres à la machine à café, entre 10h et 10h15.
Une fois sur place, vous vous en doutiez mais ça ne loupe pas : il y a quelqu’un pour vous faire une remarque sur votre nouveau jean.
On vous charrie même en vous disant qu’on n’est pas vendredi et que ce n’est pas très “corpo” comme tenue.
Cela vous agace mais vous répondez par un sourire crispé mais poli.
A 5 min près, vous n’auriez pas votre part du gâteau qu’a ramené Monique pour son anniversaire.
Vous n’avez pas très faim, vous n’appréciez pas spécialement Monique mais vous prenez gentiment votre part en la remerciant et en lui souhaitant bon anniversaire.
Vous ne vous éternisez pas : depuis que votre binôme est en arrêt maladie, vous ne chômez pas et vous aimeriez pouvoir finir tout ce que vous avez à faire avant de partir et de profiter pleinement du pont de 4 jours qui arrive.
Ces situations, on les a tous vécues.
Elles semblent normales, banales.
Simplement parce que nous avons appris les codes socioprofessionnels.
En effet, le monde en entreprise est très codifié de par :
- la façon de se saluer
- les horaires, la ponctualité
- la tenue vestimentaire
- le jargon
- la nourriture
- le formalisme des relations
- les absences, les jours fériés, etc…
Autant d’éléments qu’une personne étrangère peut méconnaître.
Or, en entreprise, on aime la règle et les codes.
Si on veut faire partie du groupe, il faut les connaître et les respecter.
Quand quelqu’un ne sait pas faire, tout de suite, ça se remarque.
Mais finalement, vu de l’extérieur, est-ce que tout ce cirque ne semble pas très bizarre ?