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  • Photo du rédacteurClément Guérin

Retraite, natalité, immigration, un cocktail explosif

Retraite, natalité, immigration.

Mélangez ces 3 sujets d’actualité et vous obtenez un cocktail explosif.


Quels liens entre les 3 et pourquoi le statu quo n’est pas une option ?



1️⃣ La retraite


Depuis plus de 30 ans, on se pose la question de savoir s’il faut réformer le système actuel en retardant l’âge de départ à la retraite ou s’il faut purement et simplement réinventer un nouveau système de société.


Face à la réforme actuelle, on constate un mouvement social d’ampleur et croissant.


➡️ Interprétation possible : “les Français ne veulent pas travailler davantage”.



2️⃣ La natalité


La France reste le pays d’Europe où l’on fait le plus d’enfants.


Pourtant, la natalité y a fortement baissé en 2022 (19 000 naissances de moins que l’année précédente) et le taux de fécondité n’est plus que de 1,8 par femme.


Nous sommes donc en deçà du fameux 2,1 assurant le remplacement des générations.


➡️ Interprétation possible : “les Français ne veulent plus d’enfants”.



3️⃣ L’immigration


Le gouvernement planche actuellement sur un énième projet de loi immigration avec comme mesure phare la création d’un titre de séjour pour les métiers en tension.


Projet qui comporte aussi la possibilité d’expulser plus facilement.


➡️ Interprétation possible : “Les immigrés ne sont pas les bienvenus, sauf certains”.



Je ne suis pas mathématicien mais, si aucun de ces 3 paramètres n’évolue, il me semble qu’on va avoir un problème.


Autrement dit, si les Français ne veulent pas travailler davantage, font moins d’enfants et qu’on refuse les étrangers, qui va faire tourner le pays ?



Sur le dernier point, on peut agir et dès maintenant.


Avant même de considérer s’il faut “ouvrir” les frontières ou non, prenons conscience qu’il y a une partie la main d’œuvre immigrée est déjà là : régularisée, qualifiée, autorisée à travailler et qui par ailleurs n’attend que ça.


Ne rien faire n’était pas tenable avant, ça l’est encore moins à l’heure où les entreprises peinent chaque jour un peu plus à recruter.



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